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Clin d’œil sur nos traditions

En astronomie, les Poissons désignent une constellation zodiacale de l'hémisphère boréal. Celle-ci se rapporte à l'une des douze parties qui compose la zone céleste et qui correspond ni plus ni moins aux signes astrologiques du zodiaque.

Les Poissons (19 février-20 mars) est le douzième signe du zodiaque et se situe juste avant l'équinoxe du printemps. C'est en avril que le soleil quitte définitivement la zone zodiacale des Poissons. Toutes les particularités du signe correspondent à la place qu'il occupe dans l'année, c'est-à-dire au moment où l'hiver va devenir le printemps. Saison intermédiaire, passage vers le renouveau printanier. Le signe des Poissons est un signe double, difficile à comprendre, marqué par l'ambivalence. Parfois, le Poissons nous glisse entre les doigts ou il disparaît au moment où on croit le saisir. Il est difficile à cerner. Le signe transpire une ambiance d'attente et d'espérance face au renouveau mais l'intériorité, le recul ou le retrait propres aux signes d'hiver subsistent encore chez lui. De nature aussi introvertie qu'extravertie, les Poissons hésitent et parfois restent indécis.

 

Des personnalités nées sous le signe des Poissons:

Avec la symbolique du signe, «nous entrons dans l'univers aquatique, immense, profond, mystérieux, des océans, où tout se fond et se confond, se mêle sans fin: le connu et l'inconnu, le fini et l'infini semblent ne plus faire qu'un, tandis qu'à l'horizon ciel et mer se rejoignent; notre vision n'est plus seulement humaine. C'est à une vision plus vaste, à une véritable vision cosmique que nous parvenons» (Lachèroy, 1981: 25). En astrologie, le signe des Poissons symbolise donc le monde intérieur et ténébreux, le psychisme. Curieusement, nous venons d'entrer dans l'ère du Verseau qui a succédé à l'ère des Poissons. C'est le Christ qui fut l'élément principal de l'avènement de l'ère des Poissons comme Moïse luttant contre le culte du Veau d'or a marqué l'ère du Bélier qui succéda à celle du Taureau à l'époque babylonienne. Il semble que «les premiers chrétiens célébraient la résurrection de Jésus au moment de l'équinoxe du printemps, le quatorzième jour de la Lune de mars; cette célébration avait donc lieu sous le signe des Poissons. C'est seulement au IVe siècle que l'Église la fixa le premier dimanche après la pleine lune suivant le 20 mars, c'est-à-dire dans le signe du Bélier» (Lachèroy, 1981: 34). Voilà pourquoi le Christ est associé au poisson et que celui-ci reste un aliment indissociable de la période du carême.

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