RDAQ, Le Réseau de diffusion des archives du Québec.
 

À propos de...

Les cueillettes d'aliments comestibles se font encore au rythme des saisons et rappellent une activité de subsistance aussi vieille que le monde. Du printemps à l'automne, on glane les jeunes pousses de fougère appelées crosses de violon, l'ail des bois, les gadelles, les cenelles, les groseilles, les cerises à grappes, les mûres ou chicoutés, les champignons, les noix, le pimbina. De tous les produits du terroir québécois qui font l'objet de cueillettes, les petits fruits sauvages comptent parmi les plus populaires. À la saison estivale, les fraises, les framboises et les bleuets, nos petits fruits les plus familiers, arrivent à maturité comme une gâterie de la nature.

Aujourd'hui, beaucoup de petits fruits sont cultivés et disponibles en abondance sur le marché. Les entreprises agricoles qui en ont développé la culture sont de plus en plus spécialisées et chaque région de la province de Québec possède un produit agrotouristique dont elle est fière. Les petits fruits se commercialisent maintenant sous forme de produits dérivés, comme les desserts et les liqueurs raffinées. À partir de croisements, des agriculteurs inventent même de nouveaux petits fruits comme le (la) casseille, provenant du croisement du cassis et du groseillier, qui aura un an en l'an 2000 (Le Soleil, 28 avril 1999) !

© Le Réseau de diffusion des archives du Québec
Politique de confidentialité