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De coutume en culture

De nos jours au Québec, à une époque où la vie quotidienne est moins ponctuée par tous les rites de la religion catholique, le mariage apparaît comme un élément d'une rare constance. Ce sacrement est aussi une coutume dont plusieurs aspects, malgré leur caractère moderne, sont tout droit sortis de la tradition. Quel que soit le type de mariage, religieux ou civil, la coutume n'en garde pas moins un déroulement rituel où plusieurs étapes se trouvent mises en séquence selon un ordre bien établi. Selon les convictions ou le milieu socio-économique des époux, certains éléments de la séquence peuvent ne pas être retenus tandis que d'autres perdurent invariablement selon les époques. Au fond, le mariage fait partie des traditions mouvantes justement parce qu'il est une tradition bien vivante où la fête règne et constitue le principal attrait du rituel. À mesure que la famille nucléaire s'éclate et se replie sur elle-même parce qu'elle n'est plus l'organisation sociale qui prime, les mariages ont tendance à devenir une affaire de plus en plus privée. Si l'on en juge par le nombre croissant de mariages civils à l'époque contemporaine, la cérémonie a perdu de son ampleur pour devenir plus sobre. Pour certains par contre, le mariage n'est résolument pas un rituel modeste et sans faste. Le mariage d'une personnalité du monde artistique par exemple demeure un phénomène public et médiatique où les rituels nuptiaux sont mis en valeur dans ce qu'ils ont de plus spectaculaire. Le mariage aujourd'hui dans nos sociétés de consommation fait faire des affaires d'or à l'industrie de la mode et de la restauration. Le Salon de la mariée qui revient chaque année est un exemple de cette tradition mouvante, mais combien durable.

Le mariage comporte trois temps : celui de la préparation, la cérémonie comme telle suivie de la noce et l'après-mariage. Pour chacune de ces étapes, de nombreuses coutumes ponctuent les gestes et les façons de faire des futurs mariés qui, selon les époques et les milieux sociaux, s'érigent comme un véritable code ou étiquette à respecter.

Les fiançailles

Au Québec, l'engagement mutuel des futurs époux se concrétise par l'offrande d'une bague de fiançailles de la part du jeune homme à sa promise. Ce cadeau, appelé aussi bague d'engagement, se fait généralement en présence de la famille de la jeune fille à l'occasion d'une fête comme Noël ou Pâques. L'annonce des fiançailles est souvent suivie d'un souper de famille auquel d'ailleurs tout le monde est déjà convié. Au cours de ce repas, les membres de la famille questionnent les fiancés pour connaître les projets de mariage et surtout, la date. À moins de circonstances exceptionnelles, la durée des fiançailles varie peu et la moyenne est d'environ six mois, le temps requis pour s'occuper des préparatifs du mariage. De nos jours, il arrive que cette période de marge soit prolongée au-delà d'un an, voire des années, ce qui témoigne d'un changement profond des traditions du mariage alors que pour certains, l'étape des fiançailles est superflue et ils passent directement au rituel nuptial.

Une fois les familles mutuellement informées par l'annonce des fiançailles, le couple s'affaire à de nombreux préparatifs du mariage. Parmi ceux-ci, on note l'envoi de faire-part aux invités, la liste des cadeaux, la confection ou l'achat de la robe de mariée et des habits du marié, les préparatifs du repas (choix de menu et lieu de la réception) ainsi que la destination du voyage de noces et les réservations qui se rattachent à toutes ces démarches. C'est aussi pendant cette période que certaines filles, à l'instar de leurs grand-mères, en profitent pour « monter leur trousseau ». Toutefois, c'est généralement le couple qui s'occupe de ramasser tout le ménage, mobilier, literie, lingerie, etc. nécessaire à la nouvelle vie qu'il va entreprendre. Les cours de préparation au mariage, dont le but est de préparer spirituellement le couple soit à recevoir le sacrement, sont souvent requis pour un mariage religieux.

L'enterrement de vie de jeunesse

L'enterrement de vie de jeunesse, pour garçons ou filles, s'inscrit dans une période préparatoire au changement de statut social. La coutume marque le passage de la vie de célibataire à celle de la vie de couple marié. Tous les éléments qui composent cette coutume fortement ritualisée reprennent le scénario du rite d'initiation : séparation, marge, agrégation. Par l'annonce de son mariage, l'individu signifie à la communauté qu'il va se séparer du groupe de jeunes auquel il appartient et acquérir un nouveau statut une fois marié. Le terme « enterrer » révèle d'ailleurs que le futur époux ou la future épouse doit laisser tout un passé derrière, renoncer aux « privilèges » du célibat et faire la preuve qu'il ou elle est apte à devenir époux ou épouse. Une série d'épreuves visent donc à aider « l'enterré » à obtenir son agrégation au statut qu'il convoite.

Selon certaines hypothèses, cette coutume serait une survivance d'un ancien culte de la fécondité, ce qui expliquerait que plusieurs aspects du rituel soient centrés sur la sexualité, la virilité ou la féminité. D'autres font remonter l'origine de l'enterrement de vie de célibataire à l'Antiquité romaine par l'analogie à certains rituels de désordre qui avaient lieu pendant les fêtes des saturnales de décembre. En dehors de ces hypothèses imprécises, la coutume telle qu'on la connaît aujourd'hui serait apparue à la fin du XIXe siècle au Québec et en France. À partir de la Deuxième Guerre mondiale, elle se répand dans presque toutes les villes et occasionne de nombreux débordements. Les journaux d'époque rapportent d'ailleurs plusieurs faits et incidents entourant cette pratique. Quant aux enterrements de vie de jeune fille, ils sont beaucoup plus récents. Les premiers témoignages de cette pratique adaptée à l'univers féminin ne remontent qu'aux années 1985.

L'enterrement de vie de garçon n'a pas bonne presse. Craint par les fiancés et souvent décriés par la population en général, il est considéré par les autorités religieuses comme un rite grivois et grossier qui ridiculise jusqu'à un certain point le sacrement du mariage. Sa mauvaise réputation repose sur l'incompréhension de l'ensemble du rite dont certains éléments, pris isolément, sont vus comme douteux ou de mauvais goût. Malgré qu'à certains endroits ou à certaines époques des « enterrés » aient été plus malmenés qu'ailleurs, cette coutume a fait naître tout un folklore autour d'enterrements qui auraient mal tourné.

Le rituel peut varier d'une région à l'autre, mais son déroulement général suit un scénario en deux temps : une partie publique et une autre privée. En premier lieu, le candidat au mariage est enlevé par son groupe d'amis. Soit il est attendu à la fin de son travail, soit on lui donne un faux rendez-vous. Parfois un suspense est créé autour de la date de l'événement. Même dans le cas où il a eu vent du projet, le candidat sait qu'il ne peut se soustraire au rituel et que toute résistance est inutile. L'enterrement a généralement lieu quelques jours avant la date du mariage de sorte que le candidat peut s'y attendre dans les jours précédents. L'enlèvement marque la séparation physique. Puis commence une série d'épreuves. Le candidat est d'abord déshabillé et enduit de mélasse, de savon, de plumes et de farine. On lui casse des œufs sur le corps et on lui verse de la bière sur la tête. Toutes ces substances de « beurrage » font l'objet au préalable d'une épicerie spéciale achetée par le « bourreau » pour tous les participants. Ce dernier est celui qui est chargé de voir à la planification et au bon déroulement du rituel. Le grimage achevé, le candidat doit s'exhiber publiquement dans cet état afin que la population soit au courant de son choix de se marier. Ainsi grimé, il est littéralement ligoté à une potence ou à une croix, ou il est assis dans un faux cercueil et installé à l'arrière d'une camionnette. On le promène dans tout le village ou le quartier. Le défilé se déroule dans un bruit continu de klaxons. Souvent le bourreau accompagne sa victime tout en continuant de l'arroser de bière. Le défilé terminé, on procède au nettoyage de l'enterré, une étape du rituel qui prend diverses formes. Elle comporte parfois une partie publique où le candidat est « décapé » au boyau d'arrosage pour enlever le plus gros à grande eau. On invite ensuite le fiancé à prendre une douche seul et à changer de vêtements.

Le second volet du rituel a un caractère plus intime. Il se déroule en privé dans un lieu à l'abri des regards où sont rassemblés les amis du fiancé. C'est d'ailleurs le moment qu'il redoute le plus car cette partie est considérée comme la vraie fête où toutes les plaisanteries sont permises et où l'alcool coule à flots. De gré ou de force, le candidat doit ingurgiter consommation sur consommation et subir d'autres épreuves à caractère sexuel comme recevoir la visite d'une danseuse ou d'une prostituée. La remise d'une bourse est parfois offerte au candidat comme une sorte de dédommagement moral pour souligner son courage. La fête se termine généralement dans l'ivresse et le candidat est gentiment raccompagné chez lui par le responsable du groupe.

L'enterrement de vie de jeune fille s'inspire en grande partie de la séquence rituelle de celui des garçons. Si son déroulement est sensiblement le même, la fonction sociale du rite témoigne d'un changement au sein du couple marié et du travail des femmes à l'extérieur. La candidate au mariage subit d'abord un enlèvement au cours duquel elle est déshabillée puis travestie à la manière d'une prostituée et maquillée exagérément pour accentuer sa féminité. Dans une tenue sexy, composée d'une robe très courte, de talons hauts et de rouge à lèvres proéminent, elle est exhibée publiquement de bar en bar pendant toute la soirée. On la soumet à diverses épreuves comme chanter devant les clients, se promener avec une inscription au cou « bientôt mariée », inviter des hommes à danser et surtout boire consommation sur consommation. Souvent, la dernière partie du rite se déroule dans un bar de danseurs nus où la candidate est invitée à profiter une dernière fois de sa liberté de célibataire en assistant sur la scène à une danse privée offerte par ses amies. Calqué sur son pendant masculin, l'enterrement de vie de jeune fille est moins orienté vers les excès de souillure et la parade a moins un aspect public.

Malgré son caractère improvisé, l'enterrement de vie de jeunesse comporte plusieurs constantes qui ne sont pas exclusives à ce rituel. L'enivrement collectif et le tintamarre font assurément partie de la fête tout comme le grimage et les épreuves qui rappellent ceux des initiations des groupes scolaires. D'autre part, l'ensemble des éléments qui composent ce rituel a une forte connotation symbolique. Le nom de la coutume est significatif : enterrer sa vie de jeunesse est synonyme de séparation d'avec sa vie de célibataire, voire de deuil. Le cercueil est l'élément qui symbolise ce deuil. En France, le rituel de l'enterrement de vie de garçon s'apparente davantage à une parodie d'un service funèbre. Au Québec, l'élément qui parodie le mariage est la potence ou les liens qui « emprisonnent » le candidat pour lui rappeler ce que sera son nouveau statut. L'expression populaire « se mettre la corde au cou » en parlant du mariage, comme de l'abandon de certains privilèges, fait d'ailleurs allusion à ce symbole. Le défilé qui annonce à toute la collectivité qu'un candidat va se marier a une fonction analogue à la publication des bans. Le tintamarre qui accompagne le cortège a pour rôle d'éloigner les mauvais esprits qui pourraient nuire au bon déroulement du rituel. Le grimage marque de façon momentanée le changement d'état du fiancé qui est en marge des célibataires. Certaines épreuves évoquent des aspects sexuels relatifs à la reproduction dans le mariage. Les œufs sont ainsi une allusion à la fécondité. Au plan symbolique, « le jaune représente l'humidité féminine, le blanc le sperme masculin » (Chevalier, 1982 : 691). Les œufs sont aussi l'objet de croyances ayant trait à la puissance sexuelle chez l'homme. La douche à l'étape du nettoyage est un rite de purification tout comme l'enivrement qui a pour rôle d'agréger le candidat à sa nouvelle vie en effaçant tout de sa vie antérieure.

De nos jours, comme la liberté de l'homme et de la femme mariés diffère peu de celle des célibataires, la pertinence d'un enterrement de vie de jeunesse pourrait être questionné. Loin d'être complètement disparue, la coutume de l'enterrement de vie de jeunesse a évolué selon les milieux sociaux, les époques et les contextes. Sa fonction rituelle doit correspondre encore à un besoin du groupe puisqu'elle a même gagné de nouveaux adeptes en s'adaptant au contexte féminin. En ville comme à la campagne, la coutume continue de se perpétuer surtout par les groupes sociaux formés dans les milieux de travail. C'est d'ailleurs par ces milieux que la mode de l'enterrement de vie de fille s'est développée et popularisée.

Le shower

Jusque dans les années 1970, la coutume du shower, dont le déroulement est fort différent de l'enterrement, fait office de rite de séparation du groupe de jeunes filles célibataires pour la fiancée. La transformation du rite du shower en rite d'enterrement correspond à un changement profond des rôles au sein du couple marié. Il faut aussi y voir une sorte de revendication féministe aux divertissements jadis réservés aux hommes. Le shower est un rituel exclusivement féminin organisé par les parents et les amies intimes de la future mariée. Il consiste en une réception offerte à la fiancée quelques jours avant le mariage au cours de laquelle elle reçoit une « pluie de cadeaux ». Le terme shower, au sens littéral de pluie, avalanche ou averse, n'a pas d'équivalent français. L'expression désigne la soirée de cadeaux organisée en l'honneur de la fiancée. Cette coutume d'origine nord-américaine « a connu une diffusion lente chez les Québécois francophones; [le shower de mariage] s'est d'abord imposé à la bourgeoisie de Montréal, probablement au début du siècle » (Girard, 1998 : 473). Après la Deuxième Guerre mondiale, la coutume s'étend à toutes les classes sociales et subit quelques transformations. Les cadeaux constituent l'élément central de la réunion de filles et servent à témoigner de l'amitié fidèle. Si la fiancée tient un rôle plutôt effacé lors de cette réception, elle est toutefois consultée pour déterminer le thème du shower. Celui-ci est défini en fonction du genre de vie du futur couple. Dans les milieux bourgeois, les showers de tasses de thé en porcelaine sont très fréquents. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, les thèmes des showers se popularisent et vont de la verrerie aux ustensiles de cuisine en passant par la lingerie de maison ou les articles de salle de bain. Malgré la diversité des articles, tous ont un caractère domestique. Le shower a pour but de confirmer la future mariée dans son rôle de maîtresse de maison, responsable de la sphère domestique. Une fois le thème, la date et le lieu du shower déterminés, chacune apporte son cadeau et le dépose dans un parapluie qui sert de corbeille symbolique. La future mariée est conviée à se présenter la dernière pour laisser le temps aux invitées de préparer la réception.

À partir des années 1960, le rituel des showers se modifie en même temps que le mariage se redéfinit. Les femmes n'étant plus confinées à la maison une fois mariées, les cadeaux donnés traditionnellement à l'occasion des showers perdent leur signification, d'autant plus que plusieurs d'entre elles vivent déjà en ménage avant le mariage. Par ailleurs, la fête est souvent prise en charge par le milieu de travail de la future mariée et la « pluie de cadeaux » se transforme en un cadeau collectif qui sert aussi de cadeau de noces. Si les showers de mariage ont été remplacés par le rituel d'enterrement de vie de jeune fille, en revanche la coutume n'a pas complètement disparu. Depuis quelques années, on assiste à une autre forme du rituel : le shower de naissance où une « pluie de cadeaux » est offerte à la future mère. Une occasion pour les femmes de manifester leur solidarité autour du rôle de mère.

Les rituels du mariage et de la noce

Le scénario habituel du mariage et de la noce est rempli de plusieurs rituels qui varient selon les époques et les milieux sociaux. Certains d'entre eux ont émergé des milieux bourgeois, comme la robe blanche portée par la mariée ou la coutume du voyage de noce. Ils se seraient répandus ensuite aux milieux populaires et ruraux dans les années 1940-1950. À l'issue de la cérémonie religieuse, la traditionnelle photographie de mariage à la sortie de l'église avec tous les membres de la famille et les amis n'est pas aussi ancienne que l'on pourrait croire. Elle se généralise seulement à partir de la deuxième moitié du XXe siècle où les appareils photo sont plus répandus. Antérieurement, les nouveaux mariés se font plutôt photographier en couple, la femme debout à côté du mari assis dans un décor qui rappelle celui des studios de photographes du début du siècle.

Quant au lancer du bouquet de la mariée parmi la foule, cette pratique n'est pas généralisée dans toutes les régions du Québec. La coutume est associée à la croyance que la célibataire qui l'attrape se marie dans l'année; son pendant masculin est le lancé de la jarretière. Une autre pratique assez répandue est celle qui consiste à former un cortège de voitures au sortir de l'église pour se rendre au lieu de réception de la noce. Généralement ouvert par les nouveaux mariés suivis des parents, le cortège s'accompagne de joyeux coups de klaxon tout le long du parcours. Ce tintamarre a pour fonction d'annoncer à toute la communauté que le mariage a été célébré et selon une vieille croyance, il vise à protéger les nouveaux mariés des jours néfastes qui pourraient ternir leur vie commune. Cette ancienne coutume de faire du bruit pour éloigner les mauvais esprits et les mauvais sorts, appelée la salve, se pratique à l'origine après un mariage, la construction d'une grange ou lors de la Saint-Jean. On peut croire qu'aujourd'hui, les klaxons ont remplacé les coups de fusil.

Croyances sur le mariage

Bon nombre de croyances populaires se rattachent au scénario du mariage et touchent l'un ou l'autre des futurs époux. Selon la superstition, la veille du mariage, la fiancée doit prendre soin d'étendre son chapelet sur la corde à linge et de le retirer le matin des noces afin d'attirer une température clémente et du beau temps. La veille du mariage, il convient aussi que les fiancés ne se voient pas et qu'ils ne couchent pas sous le même toit. Ce rite d'évitement est toutefois considéré comme plus récent et est lié au phénomène plus actuel des couples qui cohabitent avant le mariage. Il n'est pas bon non plus que le marié voit la robe de la mariée avant le jour du mariage car cela porterait malchance. La coutume voulant que le marié enlève devant les invités la jarretière de la mariée avec la bouche, les mains étant liées dans le dos, ne s'explique que par une croyance ancienne d'origine anglo-saxonne qui incite la mariée à porter « something old, something new, something borrowed and something blue » (quelque chose de vieux, de neuf, d'emprunté et de bleu) le jour de son mariage. La jarretière est souvent l'élément accessoire bleu porté comme porte-bonheur pour assurer la réussite du mariage. Lancer des confettis ou du riz à la sortie de l'église est aussi une pratique qui a pour fonction de porter chance aux nouveaux mariés.

Proverbes et expressions autour du mariage 

• On ne dîne point quand on est de noces le soir.

• Tous les jours ne sont pas noces.

• Qui prend mari prend pays.

• Qui prend mari prend parti.

• Qui prend mari prend souci.

• Tel on prépare son mariage, tel on y vit.

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