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Remonter aux sources

Né à Sabaria en Pannonie (Hongrie) en l'an 316, saint Martin s'enrôle de force très jeune dans les armées romaines sous le commandement de son père qui était tribun militaire. Martin devient officier de la garde impériale qui dispose d'un cheval et il sert dans les Gaules, plus précisément à Amiens. Le fait le plus marquant de la période de sa vie militaire c'est sa rencontre à Amiens avec un pauvre par un jour froid d'hiver. La légende rapporte qu'il aurait alors tranché d'un coup d'épée son manteau en deux morceaux pour en donner la moitié au mendiant.

Il quitte l'armée romaine vers l'âge de 20 ans et vit retiré pendant quelques temps. Après avoir reçu le baptême, sa vie est transformée et il devient un modèle d'apostolat actif. Saint Martin fonde le monastère de Ligugé près de Poitiers. Malgré sa résistance, on vient le chercher pour devenir évêque de Tours et il finit par accepter par devoir. Il décide alors de partir évangéliser les campagnes accompagné de quelques missionnaires, ce qui lui vaut le nom d'apôtre des Gaules. On lui attribue de nombreux miracles parmi lesquels des résurrections de morts. L'évêque missionnaire meurt le 11 novembre de l'an 400 fidèle à son apostolat jusqu'à la fin de sa vie.

Pendant les dix premiers siècles de la chrétienté, le culte du saint se développe avec grande ampleur et il devient le saint le plus populaire en France. Son nom évoque la charité, la pureté, la bravoure et le désintéressement. Plusieurs églises et paroisses sont placées sous son patronat et selon les époques, on le considère comme patron des chasseurs, patron des tailleurs, patron des voyageurs, patron des hôteliers et cabaretiers ou patron des vignerons et des vendangeurs. Le culte officiel de saint Martin comprenait surtout des cérémonies religieuses le 11 novembre.

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