RDAQ, Le Réseau de diffusion des archives du Québec.
 

De coutume en culture

Toutes les corvées procurent la satisfaction du travail accompli de façon collective, mais celles où l'entraide est encore plus appréciée concernent les corvées de secours. Il s'agit de coups de main que l'on donne spontanément sur le vif, lors d'événements catastrophiques comme un incendie, une inondation, un tremblement de terre qui n'ont pas été planifiés à l'avance. Dans ces moments, les gens s'organisent pour venir en aide à ceux qui sont victimes de ces catastrophes naturelles. Vite on s'occupe des blessés et des malades, on héberge ceux qui ont tout perdu ou qui sont évacués, on organise des campements temporaires, on nourrit ceux qui ont faim, bref, on satisfait l'essentiel des besoins élémentaires. Pendant ces événements, on organise des collectes de matériaux ou de denrées. On fait appel aux compétences de gens comme les médecins, les secouristes à titre de bénévole pour aider les victimes. Des corvées se manifestent également par exemple pour aider à reconstruire une maison ou une grange après un incendie.

De toutes les corvées, ce sont celles qui perdurent le plus car de tout temps, l'homme subit les conséquences d'une nature déchaînée qu'il n'a pas encore réussi à maîtriser totalement. L'actualité regorge d'événements naturels catastrophiques à l'échelle mondiale, à toutes les saisons. Au Québec, des catastrophes pas si lointaines ont marqué la mémoire collective: on se souviendra longtemps de l'inondation au Saguenay en juillet 1996 ou encore de la tempête de verglas qui paralysa une partie de la ville de Montréal et de la région de la Montérégie en début d'année 1998. Malgré leurs ravages, ces deux événements récents ont montré la solidarité des Québécois de toute la province à l'égard des régions affligées et l'entraide dont ils ont fait preuve pendant ces deux périodes qui ont duré plusieurs jours.

© Le Réseau de diffusion des archives du Québec
Politique de confidentialité